Synthèse CH1 Economie Tstmg (à compléter)
Le chômage est donc une situation où les personnes sont sans travail à la suite de suppressions d’emplois. Ils sont alors considérés comme demandeurs d’emplois.
Le chômage peut résulter d’un manque de travail à l’issue de la formation, d’un licenciement ou lorsqu’un inactif qui souhaite travailler entreprend des recherches actives d’emploi (femme au foyer par exemple)
Il existe deux définitions du chômage :
Pour mesurer le chômage, on utilise un indicateur, le taux de chômage = rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre des actifs càd la population active.
Le chômage en France peut aussi être qualifié de structurel et de conjoncturel. Ces deux notions seront explicitées en dessous.
Prenons l’exemple d’une entreprise qui souhaiterait embaucher un salarié pour un travail peu qualifié comme par exemple l’entretien du jardin à l’extérieur de l’entreprise. La concurrence étrangère rémunèrerait ce même salarié pour le même travail à 400 euros par mois par exemple. L’entreprise française pour faire face à cette concurrence étrangère devrait pouvoir payer le salarié pour le même salaire càd 400 euros. Ici la flexibilité serait que l’employeur puisse rémunérer le salarié en fonction de ses besoins. Or, un élément ne permet pas à l’employeur français d’adapter la rémunération à ses besoins : le SMIC ! Le SMIC est un seuil en dessous duquel un salarié ne peut pas être rémunéré. Que va faire notre employeur français ? Il est face à un double problème : le premier est une concurrence étrangère en terme de coût du travail qui l’oblige à baisser ses coûts en matière de rémunération pour rester compétitif. Le deuxième est qu’il ne peut pas, car la règlementation française en matière de rémunération protège le salarié et est rigide. Ce manque de flexibilité en matière de rémunération va donc dissuader l’employeur français d’embaucher dans notre cas.
Le progrès technique entraîne une évolution au niveau de l’appareil productif. Généralement cette évolution technique nécessite donc de nouvelles compétences et par conséquent d’adapter les qualifications des salariés dans l’entreprise aux besoins de l’entreprise. Les emplois proposés étant plus qualifiés, l’offre de travail doit suivre et prend souvent du temps à se former aux nouvelles compétences que les postes nécessitent ce qui entraîne du chômage.
Progrès technique = Amélioration des appareil productifs = Nouvelles compétences nécessaires donc en matière de main d’oeuvre = Nouveaux emplois plus qualifiés = Offre de travail obsolète en matière de qualification = chômage
On parle donc d’inadéquation entre la demande de travail (les qualifications nécessaires pour le poste à occuper) et l’offre de travail (les qualifications des salariés actuelles).
Rappelons que le chômage est une situation dans laquelle l’offre de travail des salariés est supérieure à la demande de travail des entreprises. La population active est la population en âge de travailler qui occupe un emploi ou qui en cherche activement un. De façon très simpliste, toute hausse de la population active entraîne du chômage si des emplois ne se créent pas parallèlement. La structure démographique d’un pays peut alors expliquer une partie du chômage. Depuis quelques décennies, la population active ne cesse d’augmenter (Effet entre autre du baby-boom, de la rentrée sur le marché du travail des femmes, ainsi que des flux migratoires). Cette main d’oeuvre grandissante nécessite donc une économie où des emplois se créent. Malheureusement, l’augmentation des emplois a augmenté mais pas suffisamment pour compenser une hausse accrue de l’offre de travail.
Cette explication du chômage est d’ordre structurel car il est lié à la structure démographique du pays. Très difficilement réversible et grave car profond. Est-il simple d’agir sur un chômage dont l’origine se trouve sur une croissance de la population active ? Une solution serait que la demande de travail suive cette hausse.
Il est nécessaire de rappeler qu’une économie en forte croissance est une économie où la consommation est importante car elle va générer en contrepartie la production des entreprises nécessitant de la main d’oeuvre. Plus les gens consomment, plus le niveau de l’emploi se porte bien.
Par conséquent, toute diminution de la consommation des agents économiques quelle qu’en soit la raison affecte le niveau de l’emploi et génère donc du chômage. Ce chômage sera qualifié de conjoncturel car il est lié à une baisse du niveau de la demande globale de biens et services (baisse de la consommation autrement dit). Il s’agit d’un phénomène de court terme sur lequel on peut agir facilement pour y remédier. Des solutions visant à relancer la consommation des agents économiques existent.
La confrontation de l’offre et de la demande de travail conduit à déterminer deux grandeurs : le salaire (P*) et le niveau d’emploi (Q*)
Modèles économiques simples = niveau d’emploi et prix du travail se situent au point de rencontre des courbes d’offre et de demande de travail.
Qu’est-ce qui peut pousser une personne à faire le choix de travailler ?
Les personnes en âge de
travailler (de 15 à 65 ans) prennent la décision de travailler ou de ne
pas travailler.
Cet arbitrage (le choix) entre consommation et loisir détermine la quantité de travail offerte (Plus le choix s’oriente vers les loisirs, plus la quantité d’offre de travail est faible)
Lorsqu’il renonce à une partie de ses loisirs, l’individu peut accroître sa consommation par les revenus supplémentaires que procure son travail et lorsqu’il travaille moins, l’individu renonce à une consommation et obtient plus de loisirs.
La population est composée de deux catégories de personnes :
Cette progression de la population active résulte de mutations démographiques (baby-boom par exemple) mais aussi d’évolutions sociologiques : allongement de la durée des études, élévation de l’âge obligatoire de fin de scolarité, arrivée massive des femmes sur le marché du travail ou de décisions économiques comme le recul de l’âge de départ à la retraite. L’afflux de main-d’œuvre étrangère va également faire augmenter la population active.
Exemple : si je rallonge la durée des études, les individus entreront sur le marché du travail plus tardivement et donc ce même marché contiendra une population active moins nombreuse. Si je rallonge cependant l’âge de départ à la retraite à 67 ans, la population active sera plus nombreuse car elle comprendra les personnes de 15 à 67 ans et non de 15 à 64 ans
Elle va
permettre :
Il existe différentes formes d’emplois sur le marché du travail : les formes typiques et atypiques. Typique = CDI (contrat à durée indéterminée), Atypique = CDD (contrat à durée déterminée), les contrats d’intérim ou les contrats à temps partiel. On constate depuis 1982 une tendance à la hausse des formes particulières d’emploi. La plupart des embauches se font sous contrat atypique mais le CDI reste encore majoritaire sur le marché du travail.
Baisse des emplois classiques (emplois stables et à temps plein). Moins de 45 % des travailleurs salariés sont titulaires d’un emploi permanent à temps plein et cette proportion semble décroître partout dans le monde selon l’Organisation Internationale du Travail. En 2014 la France compte 4,2 millions de salariés à temps partiel dont 82 % de femmes. De plus en plus de secteurs professionnels ont recours à des salariés à temps partiel pour des durées très courtes. Les caractéristiques du contrat à temps partiel sont les suivantes : contrat conclu avec un salarié dont la durée du travail est inférieure à la durée légale ou conventionnelle pratiquée dans l’entreprise. Obligatoirement écrit, il comporte certaines clauses afin de garantir les droits des salariés concernés.
la féminisation de l’emploi (48 % de femmes travaillent)
la généralisation du salariat (91 % des travailleurs sont des salariés, pas des travailleurs libéraux)
le
développement de formes particulières d’emplois (intérim, CDD)
Qu’est-ce qu’un marché ?
52% des tâches actuelles réalisées sur le lieu de travail
seront réalisées par les robots à partir de 2025, révèle un rapport du Forum
économique mondial. Et si la révolution robotique était synonyme de création
d’emplois ?
Terminator, Matrix, I Robot… La
science-fiction a depuis longtemps choisi son camp : les robots seront une
menace pour l’humanité ou ne seront pas. Et qu’en est-il de l’économie ?
Si certaines projections sont alarmistes, d’autres, au contraire, expliquent
que cette « révolution robotique » pourrait également être créatrice
d’emplois.
Dans un rapport publié ce 17 septembre et
intitulé « The Future of
Jobs », le Forum économique mondial estime que 52% des tâches actuelles
réalisées sur le lieu de travail seront réalisées par les robots à partir de
2025, contre 29% aujourd’hui. Les secteurs les plus concernés par cette
automatisation risquent d’être les centres de gestion des clients, la
comptabilité, le secrétariat, les services postaux ou encore les usines
d’assemblage. 75 millions d’emplois pourraient être supprimés dans ces filières
d’ici 2022, estime l’étude.
133 millions d’emplois créés d’ici 5 ans ?
Attention, cela ne
signifie pas que les perspectives professionnelles se feront au profit des
machines et au détriment des humains. 133 millions d’emplois pourraient être
créés en parallèle d’ici cinq ans, détaillent ainsi les chercheurs. La majorité
d’entre eux devraient être en lien avec la révolution numérique : intelligence
artificielle, traitement des données (big data), logiciels informatiques,
marketing… Les développeurs et spécialistes des nouvelles technologies seront,
par exemple, très demandés.
Menée auprès d’entreprises de douze secteurs différents au sein de 20 économies développées et émergentes, l’étude fait état d’un marché de travail en profonde mutation. Parmi les secteurs concernés : « L’industrie de l’aviation, du voyage et du tourisme ». « Si près de 50% des entreprises prévoient d’ici 2022 une diminution de leur effectif à temps plein du fait de l’automatisation, près de 40% anticipent au contraire une augmentation globale de leur effectif et plus d’un quart s’attend à ce que l’automatisation crée de nouveaux emplois », détaille le Forum économique mondial. Pour les entreprises, l’enjeu se situe donc autant au niveau de la reconversion et de la formation continue de ses salariés qu’au niveau de l’automatisation des tâches.
Les responsables de l’entreprise Brech SA préparent leur combinaison productive afin d’établir leur demande de travail. L’objectif est de minimiser le coût de production total. Pour atteindre le même niveau de production plusieurs combinaisons productives sont possibles.
Info : 1 machine = 84 000 euros
Combinaison productive | Coût du travail | Coût du capital | Coût total |
---|---|---|---|
Option 1 | (40 salariés) 1 488 000 | pour 8 machines | |
Option 2 | 744 000 | pour 16 machines | |
Option 3 | 446 400 | pour 24 machines |