Chapitre 7 - Les transformations du commerce mondial

Synthèse sur le commerce extérieur

Discipline : Économie

Niveau : Terminale STMG

Module : Entraînement à la synthèse

Objectif : Préparation à l’épreuve d’économie du baccalauréat


Chapitre 7 : Les transformations du commerce international

Sujet de synthèse : Le commerce extérieur contribue-t-il à la croissance économique des pays ?

Introduction :

La connaissance des facteurs qui influencent la croissance économique dans une économie donnée a toujours été l’un des objectifs primordiaux des chercheurs en sciences économique.

Pour les économistes de l’Organisation du Commerce Mondial (OMC), « l’essor du commerce international est le facteur essentiel de la croissance ».


Il y aurait donc corrélation entre le niveau des échanges extérieurs et la croissance économique des pays.

Avant de poursuivre, il est nécessaire de définir les notions clés du sujet. Le commerce extérieur a été rendu possible grâce à l’internationalisation des économies. Elle se définit comme le processus d’ouverture croissant d’une économie qui se caractérise par une augmentation de ses échanges extérieurs.

Généralement, les économistes s’intéressent au solde des exports et imports de bien et services c’est-à-dire la différence entre le niveau des exportations et le niveau des importations. Il s’agit d’un indicateur (le solde) permettant d’apprécier le degré de dépendance d’un pays avec le reste du monde.

La croissance économique peut se définir comme la variation positive du PIB sur une période donnée. Il s’agit d’un indicateur permettant de mesurer la santé économique d’un pays.

Plus les richesses créées augmentent sur une période plus le pays est en bonne santé car cela va créer des emplois et contribuer notamment à la réduction du chômage. De plus, la croissance accroît les revenus des agents économiques.

Un pays en bonne santé économiquement parlant est un pays dont les agents consomment, où des emplois se créent, ou le niveau de vie augmente, où les inégalités tendent à disparaître, etc.

Les échanges extérieurs autrement dit le degré d’ouverture des pays avec l’étranger permet-il toujours d’accroître la santé économique des pays ?

Dans une première partie, nous verrons que les économies ouvertes voient leur croissance stimulée par les échanges internationaux. Une seconde partie permettra d’aborder une nuance qui se traduira par le fait que les économies ouvertes sur le reste du monde peuvent voir certains aspects de la santé économique se dégrader.


Partie 1 : L’histoire montre que le commerce stimule la croissance économique des pays qui ouvrent leur économie sur le reste du monde

Idée 1 : Les économies ouvertes  et donc participant aux échanges internationaux croissent plus vite que les économies fermées.

Rédaction :

Astuce : vous disposerez le jour de l’examen de documents. Appuyez-vous sur ces documents pour développer votre idée et n’hésitez pas à les utiliser en les citant par exemple.

Les populations se livrent au commerce et les États ouvrent leurs marchés parce qu’il est dans leur intérêt de le faire. Les échanges et l’ouverture des marchés s’accompagnent toujours d’une amélioration des performances économiques des pays, quel que soit leur niveau de développement, ils offrent des possibilités nouvelles aux travailleurs, aux consommateurs et aux entreprises du monde entier et contribuent à sortir des millions de citoyens de la pauvreté. Les économies relativement ouvertes connaissent une croissance plus rapide que celles qui sont relativement fermées et les entreprises qui prennent part aux échanges présentent en général des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail que les autres. La prospérité et les opportunités ainsi créées dans le monde entier favorisent aussi une stabilité et une sécurité accrues au bénéfice de tous.

Idée 2 : Les pays actifs sur le marché international tendent à être plus productifs que leurs homologues relativement fermés qui produisent uniquement pour leur marché national.

Rédaction :

Les entreprises exportatrices sont en général plus productives que celles qui n’exportent pas.
C’est aussi grâce aux échanges que les nouvelles technologies circulent plus librement dans le monde et profitent à davantage d’entreprises et de personnes. Les petites entreprises en particulier ont tout à gagner de la diffusion des technologies et des compétences de gestion (transfert technologique), ainsi que des possibilités de se développer et de renforcer leur productivité. Plus un pays intensifie ses échanges, plus les technologies et les idées se répandent ; les travailleurs sont plus performants et la hausse de la productivité peut conduire à une augmentation des salaires donc du niveau de vie de la population. Cette hausse des salaires se répercutera sur la demande globale et donc la croissance (idée 3 transition)

Idée 3 : L’ouverture des économies permet aux entreprises de voir leur demande globale augmentée.

Rédaction :

L’ouverture des échanges profite également aux entreprises en leur donnant accès à de plus vastes débouchés, en leur permettant d’accroître leurs volumes de production et en encourageant la concurrence et l’innovation sur les marchés.

Partie 2 : Le commerce international pourrait avoir des effets néfastes sur la croissance économique et le développement

Idée 1 : Inégalités entre travailleurs qualifiés et peu qualifiés

Rédaction :

L’ouverture des économies peut aggraver les inégalités entre travailleurs qualifiés et peu qualifiés. En effet, la circulation libre des capitaux et des technologies peut profiter aux emplois qualifiés au détriment des emplois peu qualifiés. L’exemple phare est la caisse automatique qui est venue remplacer un emploi peu qualifié par la machine. Cela a créé par contre d’autres emplois mais cette fois-ci qualifiés comme des ingénieurs par exemple. La diffusion du progrès technique et des technologies peut donc apparaître comme un facteur aggravant les inégalités à la fois d’emploi mais également de revenus et donc de niveau de vie.

Idée 2 : La faible compétitivité internationale des entreprises  peut être un frein à la croissance

Rédaction :

Bon nombre de nouvelles entreprises peuvent être amenées à disparaître ou dans une moindre mesure à éprouver des difficultés de part la forte compétitivité qu’impose la mondialisation et l’internationalisation des échanges. Cela se traduit par une détérioration du niveau des exportations ce qui aggrave le solde du commerce extérieur en outre.

De plus, la faiblesse de la demande intérieure de biens et services induite par la possibilité de consommer à l’étranger peut contribuer à un ralentissement de la croissance économique du pays.

Idée 3 : La réduction de la fiscalité pour être plus compétitif à l’international se traduit par une baisse du développement du pays

Rédaction :

la compétitivité est la capacité des entreprises à faire face à la concurrence étrangère. En pratique, une entreprise est compétitive si elle arrive à produire à plus faible coût que la concurrence tout en gardant le même niveau de qualité. Une des pistes d’amélioration de la compétitivité dans un contexte d’internationalisation des échanges est la réduction du coût de production des entreprises qui leur permettra par conséquent de proposer des prix plus attractifs. Agir sur la coût de production n’est pas simple. Baisser la fiscalité sur les salaires des travailleurs autrement dit baisser le coût d’un travailleur pour l’entreprise présente des risques notamment en matière de protection sociale. Rogner sur les charges salariales peut en effet conduire le travailleur à une moins bonne protection face aux risques de la vie.

 

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